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ActuMédias Outre-Mer

ActuMédias Outre-Mer traite de l'actualité ultramarine des télécoms, des médias audiovisuels et du numérique.

Le projet éditorial des chaînes 1re

Publié le 28 Novembre 2010 par GdX in Service Public

Luc de Saint Sernin, responsable de la coordination des antennes outre-mer a développé la nouvelle ligne éditoriale des anciennes télé pays.

« Le projet éditorial est d’en faire des chaînes de proximité généraliste. Elles s’appuient sur les programmes locaux qui sont le squelette de l’audience. C’est ça qui nous fait être la porte d’entrée du bouquet. Vous avez dix chaînes, mais vous avez la télé « bocay », c’est chez nous ! Et dedans vous y retrouvez des rendez-vous qui existaient déjà et de nouveaux rendez-vous, comme l’émission TNT, Tout nouvelle tendance, en Guyane, qui est déjà à l’antenne alors que les projets de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion vont démarrer en janvier et ceux de la Calédonie après les grandes vacances en février. Cette offre locale est le poto mitan de notre offre mais ce sont des chaînes généralistes ; on ne veut pas en faire des chaînes locales. L’idée est d’avoir une chaîne qui soit suffisamment riche dans son offre pour pouvoir intéresser l’ensemble des téléspectateurs qui, jusqu’à présent nous étaient fidèles. Et pour récupérer des parts de marché, on va acheter des films, des séries, des téléfilms sur les mêmes marchés que les chaînes F2, F3 ou M6… Mais au passage on va essayer de faire en sorte que les programmes concernent les gens. Soit parce que l’action se passe dans le Pacifique, soit parce que le héros est un commissaire de police noir, soit parce que c’est l’histoire d’une petite mosquée qui s’implante en plein milieu du Canada (et ça intéressera Mayotte, la Réunion et Saint-Pierre et Miquelon) et c’est cette démarche de « concernance » qui est vraiment importante. Les programmes qu’on achète répondent à un double objectif, généraliste et de proximité. Cette proximité qui existe dans l’ensemble des programmes locaux qu’on fabrique, on essaie de la décliner dans nos acquisitions pour parvenir à faire une chaîne qui ne ressemble pas aux autres. On ne fait pas un sous F3 ou un sous F2. »

FXG (agence de presse GHM)


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